Découvrez comment maximiser vos droits en cumulant l’allocation adulte handicapé (AAH) et la retraite. Plongez dans les dispositifs existants et explorez les possibilités offertes.
Sommaire
L’AAH : une aide précieuse sous conditions
L’Allocation adulte handicapé (AAH) est une aide destinée aux personnes en situation de handicap. Cependant, pour y prétendre, certaines conditions doivent être remplies. Il est impératif de présenter un taux d’incapacité permanent et de percevoir des revenus inférieurs au plafond fixé par les caisses d’allocations familiales.
De plus, il est nécessaire d’avoir au moins 20 ans et de faire évaluer son taux d’incapacité par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).
Les jeunes handicapés de moins de 16 ans peuvent également bénéficier de l’AAH, à condition de ne plus être à la charge de leurs parents. Un taux d’incapacité minimum de 80 % est requis, selon le Service Public.
Les personnes présentant un taux d’incapacité compris entre 50 % et 79 % peuvent également prétendre à l’AAH, à condition de subir une restriction substantielle et durable d’accès à l’emploi.
Cumul de l’Allocation adulte handicapé et de la retraite : les conditions essentielles
Depuis 2017, il est possible de cumuler l’AAH avec la pension de retraite, à condition de respecter certaines conditions. Voici les critères à prendre en compte :
- L’AAH doit être versée intégralement ou partiellement.
- Le montant de la pension de retraite doit être inférieur à celui de l’AAH.
La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de Paris indique qu’il faut percevoir une pension inférieure à 903,60 € par mois pour pouvoir cumuler l’AAH avec la pension de retraite. Au-delà de ce montant, l’aide de la caisse d’allocations familiales ne sera plus versée.
Il est important de noter que le versement de l’AAH cesse à partir de l’âge légal de départ à la retraite pour les personnes ayant un taux d’incapacité compris entre 50 % et 79 %.
À partir de 62 ans, l’AAH est remplacée par l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) pour les personnes n’ayant jamais cotisé à l’Assurance vieillesse.
La déconjugalisation de l’AAH : une avancée majeure
Depuis l’été dernier, l’Allocation adulte handicapé (AAH) a connu une importante évolution : la déconjugalisation. Auparavant, le montant de l’allocation était calculé en fonction des revenus du conjoint. Cependant, à partir du 1er octobre, les revenus du partenaire ne seront plus pris en compte dans le calcul.
Cette mesure est une excellente nouvelle pour les 120 000 bénéficiaires de l’AAH en couple, car elle entraînera en moyenne une augmentation de 350 euros du montant de leur allocation. De plus, cette déconjugalisation rend l’AAH accessible à ceux qui étaient exclus de cette aide en raison des revenus de leur conjoint.
Ainsi, la déconjugalisation de l’AAH renforce l’autonomie des bénéficiaires en leur permettant de recevoir une somme plus conséquente et de ne plus être soumis aux contraintes liées à leur conjoint.
